Valencay (36)
En 1803, le comte de Luçay, préfet des Palais Consulaires mais à court d'argent, vend pour 1,6 million de francs l'énorme domaine de 12 000 hectares répartis sur 23 communes à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ex-évêque d'Autun, ministre des Relations Extérieures du Consulat, obéissant ainsi à Bonaparte - qui contribua à l'achat - suivant cet ordre :
« Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants,... »
Après y être venu avec son épouse Catherine Worlée, Talleyrand chargea Jean-Augustin Renard de restaurer et d'embellir sa nouvelle propriété; un pavillon de chasse fut alors aménagé et le parc transformé en parc à l'anglaise; le château est remeublé dans le style antiquisant alors en vogue ; le cabinet de travail abrite aujourd'hui des meubles et objets lui ayant appartenu dont un curieux fauteuil à soufflets. Le mobilier de sa chambre provient de son hôtel parisien de la rue Saint-Florentin.
Le lit de style Directoire acquis par Talleyrand en souvenir de Mme de Staël a donné son nom à une autre chambre.
En 1902 le dernier duc de Talleyrand-Valençay fit fermer par des portes-fenêtres la galerie à arcades de la cour d'honneur, où se trouvent les portraits en pied de plusieurs ancêtres de Talleyrand, peints en 1810 par le peintre Joseph Chabord (1786-1848), élève de Regnault, auteur de deux portraits équestres de Napoléon.
Le parc
Les répétitions d'un spectacle
L'intérieur du château
Les cuisines
La cave
Trop tard, le restaurant est fermé!
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